CONSTAT AFFLIGEANT !

Comment ne pas tenir compte de la richesse d’une entreprise qui détruit 500 millions d’euros d’actions et verse 120 millions de dividendes à ses actionnaires ? Et dans le même temps, paradoxalement, ne lâcher qu’un malheureux 1% aux salariés qui font vivre cette entreprise et font sa richesse !

Pour Thierry RAULIN, c’est terminé ! Circulez, y’a rien à voir !

En effet, selon la Direction, la signature par l’UNSA et la CFE-CGC d’un accord sur les salaires prévoyant seulement 1% d’augmentation générale clôturerait cette négociation.

Pour la CGT, le compte n’y est pas. De plus, la signature de cet accord discrédite l’action syndicale et le mot « collaborateur » prend alors tout son sens.

Les salariés s’interrogent ?

« Comment peut-on revendiquer 4% d’augmentation en intersyndicale, et s’abaisser ensuite à signer à 1%, notamment pour l’UNSA ? »

« Comment peut-on signer un accord sur les heures de grève sans même en avoir discuté ? »

« Comment les salariés peuvent-ils comprendre et faire confiance à de tels représentants syndicaux dans ces conditions ? »

La négociation chez JCDecaux est toujours un moment difficile face à une Direction qui pratique constamment le chantage pour soutirer une signature.

« Vous signez ou je vous en donne encore moins ! »

Puisque la Direction a sabordé la question salariale, la délégation CGT a décidé de quitter cette réunion de dupes du 21 janvier 2016.

En conséquence, la CGT conteste les mesures salariales insuffisantes arrêtées à ce jour et maintient les revendications légitimes des salariés :

– Augmentation générale de 4 % avec un minimum de 60 € par mois ;

– Forfait repas à 14 € et forfait nuitée à 60 € ;

– Ticket restaurant à 8,90 € ;

– Abandon du projet de géolocalisation des itinérants.

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