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PÉNIBILITÉ

LA MASCARADE CONTINUE

CHEZ JCDECAUX

Bis repetita. Pas une virgule n’a été ajoutée depuis la présentation du diagnostic pénibilité le mois dernier. Autant dire, une réunion pour rien.

Après avoir personnellement fait échouer l’étude devant servir de base à une négociation sur la pénibilité au niveau  de la convention collective, la direction de JCDecaux persiste dans  sa volonté de ne pas reconnaître toute la pénibilité au sein de l’entreprise.

Prenons l’exemple des températures extrêmes :

La direction de JCDecaux retient les seuils de –5°C et +35°C  pour définir la pénibilité, alors que l’accord pénibilité du Bâtiment et Travaux Publics (où les salariés travaillent à l’extérieur comme les itinérants chez JCDecaux) reconnaît « qu’il y a risque de dépassement des capacités d’adaptation de l’organisme pour un travail effectué :

 

  • au froid pour des températures inférieures à +10°C
  • ou à la chaleur pour des températures supérieures à+28°C»

Ainsi, le choix des seuils effectué par la direction de JCDecaux vise manifestement à minimiser le nombre de salariés reconnus comme exerçant un métier pénible dans l’entreprise.

La pénibilité au travail est avant tout une profonde injustice sociale.

Aussi, nous exigeons l’ouverture immédiate d’une réelle négociation sur la pénibilité afin de déterminer conjointement des seuils objectifs de pénibilité et préparer sérieusement les mesures nécessaires pour prévenir et réparer toute pénibilité au travail.