INFO – SANTE & PREVOYANCE

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MAIN BASSE SUR LA GESTION SANTE

Le niveau de prise en charge en cas de maladie ou d’arrêt de travail est une préoccupation légitime des salariés et de leur famille.

Depuis toujours, les représentants des salariés défendent le maintien d’un haut niveau de prestations en santé et en prévoyance, tout en veillant à l’équilibre des comptes de la mutuelle et de la prévoyance.

Les évolutions des arrêts de travail et décès ont amené la Direction à valider l’augmentation des cotisations demandée par l’organisme de prévoyance APGIS pour 2017.

Pour sa part, la complémentaire « frais de santé » gérée par la mutuelle SMI présente des comptes à l’équilibre depuis les mesures d’ajustement prises en 2014.

Néanmoins, malgré ces conditions d’équilibre, JCDecaux a décidé unilatéralement de transférer la gestion des remboursements de frais de santé au courtier Henner.

La gestion par SMI des remboursements santé n’a jamais été mise cause dans les retours portés à notre connaissance depuis le début de notre partenariat en1998.

Pour autant, menaçant d’organiser, via un appel d’offres, la disqualification de SMI, JCDecaux a contraint notre mutuelle à accepter le transfert, vers un nouvel intermédiaire, de la gestion de la relation avec les salariés.

Ce chantage n’est pas digne des valeurs mises en avant par l’entreprise !

La volonté de la Direction d’entretenir une discrétion totale sur le traitement de cette affaire nourrit notre inquiétude.

Par ailleurs, les gadgets digitaux avancés comme justification officielle de ce changement, ne nous ont pas convaincus. Comment ne pas penser que la proximité du courtier Henner avec le MEDEF expliquerait ce choix de JCDecaux ?

Privilégier un courtier motivé par le bénéfice de ses actionnaires, au détriment d’une mutuelle à but non-lucratif, s’inscrit bien, à nos yeux, dans l’idéologie d’une Direction orientée vers la privatisation de la protection sociale.

A terme, cela mettrait fin à 70 ans de notre plus grande conquête sociale – la Sécurité Sociale – comme le souhaite ouvertement le MEDEF.

Toutes ces modifications se sont effectuées sans concertation avec les organisations syndicales.

La CGT reste donc très attentive aux conséquences qui pourraient découler de ce choix, notamment concernant les délais de traitement des demandes des salariés par ce courtier.