VERS LA NAO 2016

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VERS LA NAO 2016

Sans surprise, Jean-Charles DECAUX a présenté pendant plus de 4 heures au Comité d’Entreprise son analyse néolibérale de l’économie mondiale et française, ainsi que ses déclinaisons au niveau de JCDecaux dans le cadre du plan « France 2020 ».

Même si nous pouvons partager certains constats – hégémonie des géants de l’internet dans la publicité, développement des mégapoles (au détriment de l’Etat-nation) – notre analyse est bien différente et peut se résumer ainsi :

« L’un des mensonges néolibéraux consiste à dire que la croissance économique des entreprises produit une meilleure répartition de la richesse et de l’emploi. C’est faux. De même que l’accroissement du pouvoir d’un roi n’a pas pour effet un accroissement du pouvoir de ses sujets (c’est plutôt le contraire), l’absolutisme du capital financier n’améliore pas la répartition des richesses et ne crée pas de travail.

Pauvreté, chômage et précarité sont ses conséquences structurelles. » (Sous-commandant Marcos, Le Monde Diplomatique, août 1997).

Le progrès social est l’objet de notre engagement syndical. L’amélioration des salaires et des conditions de travail en sera le résultat.

Concernant le quotidien des salariés, la question de la « qualité » a été débattue sans être tranchée. Même si la direction affirme vouloir maintenir un haut niveau de qualité, les moyens donnés aux salariés, notamment en temps, sont insuffisants pour faire consensus sur cette question.

En outre, Rémi PHEULPIN a affirmé « qu’il n’y a pas d’alternative à la géolocalisation », ouvrant de nouveau un conflit sur les valeurs et la reconnaissance des salariés concernés.

Par ailleurs, Thierry RAULIN a annoncé l’ouverture des NAO 2016 dès le mois de décembre 2015. Il n’est pas certain que cette anticipation calme le mécontentement grandissant des salariés concernant les salaires.

Pour gagner plus, le rassemblement des salariés est nécessaire. C’est dans ce sens que nous appelons les salariés à construire ensemble leurs revendications.