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L’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes de l’UES JCDecaux, conclu en 2018 pour 3 ans, est arrivé à son terme. Une nouvelle négociation s’est ouverte le 28 septembre 2021.
Constatant des écarts entre les salaires moyens des hommes et des femmes, nous revendiquons un budget spécifique consacré aux rattrapages des inégalités de rémunération.
Nous demandons qu’un objectif porte sur l’amélioration de la mixité dans les métiers ainsi que l’amélioration des conditions de travail pour les métiers pénibles.
Nous revendiquons également l’amélioration des dispositifs facilitant la parentalité (congé parental plus partagé – de six mois par parent – rémunéré sur la base du dernier salaire, congé de « paternité et d’accueil de l’enfant » de quatre mois intégralement rémunérés, mise en place d’une politique d’accueil des enfants jusqu’à 3 ans – réservations de berceaux en crèches – création et financement de crèches ou de crèches inter-entreprises…)
Prochaine réunion de négociation le 4 novembre 2021.
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• Pour exiger la suspension des plans de suppressions d’emploi
• Pour le conditionnement des aides publiques au maintien et à la création d’emplois stables
• Pour exiger la création des emplois nécessaires pour répondre aux besoins dans les hôpitaux, les Ehpad… et dans l’ensemble de la fonction publique
• Pour donner les moyens à toutes et tous de vivre dignement de leur travail et relancer
l’économie via la consommation des ménages
• Pour conditionner les aides publiques aux entreprises à des critères sociaux et environnementaux et en assurer leurs contrôles par les représentants des personnels
• Pour maintenir et relocaliser les activités stratégiques sur le territoire
• Pour relancer la recherche et l’innovation à hauteur de 3 % du PIB
• Pour gagner des moyens pour les services publics de l’éducation, la santé, les transports,
l’eau, de l’énergie… afin qu’ils répondent aux besoins de la population et aux défis de
demain
• Pour une baisse du temps de travail hebdomadaire
• Pour le droit à la déconnexion et à l’encadrement du télétravail
• Pour l’ouverture des droits à la retraite à 60 ans à taux plein
• Pour la reconnaissance de la pénibilité
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La négociation sur le télétravail est à nouveau ouverte dans l’entreprise. La réunion du 17 mars nous a permis de réaffirmer nos revendications :
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Pour les salariés :
Augmentation salariale + Refus de prime compensatrice d’intéressement
Pour l’entreprise :
104 millions € pour l’achat de Clear Média fin mars 2020
34 millions € pour l’achat d’Abri Services fin 2020
Pour la CGT, la répartition des bénéfices ne relève pas de lois économiques incontournables mais des rapports de forces sociaux.
La CGT revendique :
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Cass.-Soc.-16-decembre-2020-n°-19-10.007
La Cour de cassation
statue contre
la géolocalisation
La justice rejette le pourvoi de JCDecaux, confirmant ainsi l’illégalité de la géolocalisation des salariés itinérants.
Après 4 années de procédures, nous obtenons une troisième décision judiciaire favorable à la CGT et aux autres requérants.
Ce jugement (consultable sur notre site internet) est définitif.
Dans cet arrêt, rendu le 16 décembre 2020, la Cour de cassation reprend l’argument relevé par la cour d’appel « qu’il existait des dispositifs au sein de la société pour contrôler le temps de travail du personnel d’exploitation itinérant, moins intrusifs que la géolocalisation, ce dont il résultait que le recours à ce dispositif n’était pas justifié. »
Cet arrêt renforce la jurisprudence existante interdisant la géolocalisation des salariés.
Réagissez, défendez-vous,
syndiquez-vous !
Rejoignez la CGT
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L’accord handicap au sein de l’UES JCDecaux a cessé de produire ses effets depuis le 4 avril 2020, sans négociation d’un nouvel accord en raison du confinement.
Cette semaine, du 16 au 22 novembre 2020, se tient la 24ème édition de la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées. Cette initiative du Parlement Européen s’organise à l’heure où la crise sanitaire, économique et sociale touche de plein fouet les personnes en situation de handicap qui doivent, plus que jamais, faire l’objet d’une attention particulière.
La crise sanitaire liée à la COVID-19 a mis en évidence les dérives du libéralisme et de la mondialisation de l’économie. Elle a également eu des répercussions aussi importantes que désastreuses pour les personnes les plus vulnérables et les plus démunies. Alors que le monde du travail est fragilisé en cette période de pandémie, les personnes handicapées le sont encore plus particulièrement !
Qu’il s’agisse des conditions de vie au quotidien ou des conditions de travail, la CGT est à l’offensive afin de défendre et améliorer les droits des personnes en situation de handicap.
En cette semaine du handicap, nous demandons l’ouverture d’une négociation pour poursuivre et développer les mesures permettant l’accès et le maintien de l’emploi des personnes en situation de handicap dans l’entreprise.
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La négociation du 30 septembre a accouché aux forceps d’un accord d’activité partielle longue durée (APLD) signé par l’UNSA, la CFDT et la CFE-CGC.
Même si la CGT a largement porté cette négociation APLD, nous n’avons pas signé cet accord au regard de la faiblesse des concessions faites par la Direction.
En effet, nos 2 revendications phares (maintien du salaire et du budget des œuvres sociales du CSE) ne sont que très partiellement reprises.
En outre, le niveau d’activité, porté à 70%, n’est aucunement garanti car une clause prévoit un retour à 60% d’activité en cas de baisse du chiffre d’affaires de 15% par rapport à 2019, ce qui est fort probable.
La contrepartie prévoyant la renonciation aux licenciements économiques pendant 2 ans n’est, au mieux, qu’un sursis en cas de poursuite de la crise au terme des 2 ans de validité de l’accord.
En tout état de cause, l’accord APLD n’interdit pas la suppression d’emplois, notamment par rupture conventionnelle collective (RCC). Ce dispositif peut être renouvelé à l’envie pendant toute la durée de l’accord.
Un accord RCC de 161 postes est actuellement ouvert à signature.
La superposition des dispositifs APLD (pour préserver l’emploi) et RCC (pour supprimer des emplois) est socialement incohérente et est très contestable.
In fine, l’APLD fait peser la réduction d’activité sur les salariés, même si la pérennité de l’entreprise n’est pas menacée.
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La Direction veut imposer un accord de réduction des salaires (APLD), pour soi-disant éviter un PSE.
Tandis que la RCC est l’appât pour les uns, l’APLD est le piège pour tous les autres au regard de sa capacité à détruire les salaires.
Les salariés, notamment les moins rémunérés, ont besoin de la stabilité de leurs revenus pour ne pas risquer de tomber dans la précarité.
En baissant les salaires, les entreprises alimentent le risque de déflation (baisse des prix). Or, la déflation présente des effets désastreux sur l’économie.
En effet, à l’inverse de l’inflation qui accompagne la croissance, la déflation est le symbole d’une économie qui se recroqueville et détruit de la valeur. C’est une forme de fordisme à l’envers (Ford avait compris qu’augmenter les salaires transformait ses salariés en clients potentiels).
La baisse des prix est le symbole même de l’écart existant entre l’intérêt individuel et l’intérêt général. Si elle s’avère profitable à chacun, en tant qu’acheteur, elle signifie également une baisse de nos revenus.
C’est pourquoi, l’APLD n’est pas une solution mais un venin économique.
Opposés à la déflation salariale de l’APLD, nous revendiquons le maintien du salaire pour tous les salariés éligibles à la prime « gilet jaune » (rémunération inférieure à 3 SMIC).
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95 % des salariés risquent d’être concernés par une prolongation du chômage partiel pendant encore 2 ans.
Pour de nombreux salariés, la situation est intenable financièrement.
Le gouvernement subventionne les entreprises à hauteur de 60 % des salaires bruts sous condition d’accord majoritaire, mais aucune aide directe n’est prévue pour les salariés.
Aussi, nous revendiquons le maintien du salaire pour tous les salariés éligibles à la prime « gilet jaune » (rémunération inférieure à 3 SMIC).
Parallèlement, et sous condition d’un accord majoritaire APLD (activité partielle longue durée), la direction propose une RCC (rupture conventionnelle collective) portant sur 5 % des effectifs (158 postes).
La RCC est un appât avec avantage social et fiscal pour se débarrasser des salariés figurants sur la liste dressée par la direction.
Pour les 59 ans et plus, c’est comme une préretraite.
Pour les autres, le calcul est plus hasardeux. Le congé de mobilité (équivalent au congé de reclassement d’un PSE) est limité à trois mois alors que les Médiakiosk ont obtenu 4 mois et les Cyclocity 6 mois.
Comment se reclasser en si peu de temps en période de chômage endémique ?
Pour la CGT, il est donc inenvisageable de sacrifier les salaires de 95 % du personnel pour financer le dégraissage de 5 % des effectifs.