Santé financière du groupe DECAUX et ANI

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Un ANI qui vous veut du mal !

Selon la banque UBS, de plus en plus d’indices suggèrent que la dynamique des ventes de JCDecaux devrait se redresser. UBS s’appuie sur les gains de part de marché à venir en France et sur la solidité du marché de la publicité extérieure au Royaume-Uni. De même, les filiales brésilienne, chinoise et russe devraient participer à la croissance organique de l’activité. En outre, le fort recul de l’activité en Europe du Sud devrait se stabiliser, selon la banque.

Selon Les Echos du 8 février 2013, la première émission obligataire JCDecaux lui a permis de lever 500 millions d’euros de dette à 5 ans. L’opération, codirigée par BNP Paribas, HSBC etla Société Générale, aurait attiré 1,9 milliard d’euros d’ordres de la part des investisseurs.

Ces nouvelles venant du monde financier sont rassurantes quant à l’avenir de notre société, ce dont nous nous réjouissons.

Tout cela devrait nous préserver des scandaleuses et improbables mesures d’un ANI dit de « sécurisation de l’emploi » à la rentrée.

En effet, avant de proposer aux salariés d’éventuelles mesures de réduction de salaires ou d’augmentation du temps de travail pour un même salaire, il conviendra de vérifier la réalité de la santé financière du groupe et l’utilisation des bénéfices accumulés grâce au travail des salariés depuis de nombreuses années.

D’ailleurs, de telles mesures ne pourraient que nous entrainer dans la spirale de la déflation, c’est-à-dire de la baisse des prix et des salaires.

A l’inverse, nous revendiquons l’augmentation de tous les salaires, pour une meilleure efficacité économique et une plus grande justice sociale, participant ainsi à la sortie de la crise.

C’est pour ces raisons que la CGT indique d’ores et déjà qu’elle refusera tout chantage emploi contre salaire. Nous excluons de négocier sur l’emploi et les salaires dans le cadre d’un ANI dit de « sécurisation de l’emploi » qui ajoute l’ignominie de son appellation à l’ignominie de ses contenus.

Ensemble, pour défendre l’emploi et le pouvoir d’achat